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Parmi les maladies inflammatoires qui s’attaquent au système nerveux, nous pouvons vous citer la sclérose en plaques. C’est bel est bien elle qui va nous intéresser, durant ce guide. Nous allons tout vous expliquer sur cette maladie grave : qu’est-ce que c’est ? Quelles sont les différentes formes de la maladie ? Quelles sont les causes de la sclérose en plaques ? Nous allons nous attarder sur tous ces points, qui vous permettront d’y voir un peu plus clair, et qui vous aideront à comprendre. Pour commencer, nous allons vous donner une définition de la sclérose en plaques
Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?
- La sclérose en plaques, nous l’avons dit, est une maladie inflammatoire qui s’attaque au système nerveux, et plus principalement au cerveau
- Les nerfs optiques sont également touchés par cette maladie, ainsi que la moelle épinière
- La sclérose en plaques ne permet pas la bonne transmission des informations, c’est-à-dire du flux nerveux, entre les différents organes. De ce fait, les symptômes peuvent être très différents d’un patient à l’autre. Nous les verrons un peu plus tard, dans notre article
- La sclérose en plaques n’est pas une maladie chronique. En effet, elle se manifeste sous forme de poussée. C’est alors que les différents symptômes surviennent. Malheureusement, en prenant de l’âge et à la suite des nombreuses poussées, il est possible de remarquer des séquelles chez les patients
- Cette maladie fait partie de ce que l’on appelle des maladies auto-immune, c’est-à-dire que le système immunitaire s’attaque à ses propres cellules
Voilà ce que vous devez savoir, concernant la sclérose en plaques. Nous allons maintenant nous attarder sur les différentes formes de la maladie.
Différentes formes de la maladie
- La sclérose en plaques de forme rémittente : c’est ce qui caractérise les premières poussées de la maladie. C’est-à-dire qu’entre chaque poussée, il y a des périodes de rémission qui sont plus ou moins longues. En général, 4 ou 6 semaines peuvent séparer chaque poussée de sclérose en plaques. Celle-ci, quant à elle, possède une durée variable. En effet, il est possible de souffrir des symptômes de la SEP pendant un, deux, trois jours, jusqu’à un mois
- La SEP de forme primaire régressive : ici, pas de poussée, mais bien une évolution de la maladie, plutôt lente, mais constante. Cependant, c’est une forme rare de la maladie, puisqu’elle ne touche que 10% des personnes qui en sont touchées. Cependant, des poussées peuvent intervenir, c’est-à-dire des périodes pendant lesquelles les symptômes de la sclérose en plaques s’aggravent. En général, cette forme de la maladie touche les personnes qui sont âgées de plus de 40 ans
- La SEP secondairement progressive : c’est la forme de la maladie qui suit la SEP primaire régressive. Au bout d’un certain temps, les poussées se font de plus en plus récurrentes, jusqu’à devenir chroniques. Voilà pourquoi on l’appelle la forme secondaire progressive. La maladie s’aggrave, au bout d’une quinzaine d’années suivant la pose du diagnostic
Les causes de la sclérose en plaques, les théories des chercheurs
- Malheureusement, la recherche à l’heure actuelle n’est toujours pas en mesure de trouver une cause précise à la sclérose en plaques. En effet, les professionnels de la médecine avancent des théories, notamment celle de la combinaison des facteurs environnementaux
- Les chercheurs supposent également d’une infection virale, attrapée pendant l’enfance, pourrait également être à l’origine de la SEP. Par exemple, la rougeole, ou encore la mononucléose. Cependant, rien n’a été validé, aussi les causes de la sclérose en plaques restent encore floues, à l’heure actuelle
- Cependant, des gènes ont été mis en lumière depuis quelques années. Ces gènes rendent le terrain favorable à la SEP, et augmentent le risque de la maladie chez les personnes qui en sont porteuses
Les symptômes de la sclérose en plaques
- Nous l’avons dit, la SEP, cette maladie auto-immune, touche le système nerveux, et notamment le cerveau, le nerf optique, ainsi que la moelle épinière. Aussi, le premier symptôme concerne les yeux. Les problèmes de vue, même s’il sont difficiles à prendre en compte dans le diagnostic (puisqu’ils correspondent à ceux d’une névrite optique), représentent un symptôme bien connu de la sclérose en plaques
- Les patients qui souffrent d’une SEP remarquent également des troubles, au niveau des sensations. Par exemple, des douleurs qui ne se manifestent que brièvement, des fourmillements, ou même une impression de décharges électriques
- La fatigue est également un symptôme de la sclérose en plaques
- Les troubles de la marche, ou de la coordination des mouvements : les patients se trouvent parfois pris de tremblements, et de difficultés à contrôler leurs membres. Cela va de pair avec une perte de l’équilibre notamment, ainsi que des spasmes musculaires
Comment diagnostiquer une sclérose en plaques ?
- À l’heure actuelle, puisqu’aucune cause de la SEP n’a pu être validée, il n’existe pas de test fiable pour détecter une sclérose en plaques. De plus, en raison du nombre de symptômes, qui peuvent également être attribués à d’autres maladies, le diagnostic est difficile à poser
- Cependant, il existe tout de même des moyens de mettre en lumière une sclérose en plaques, notamment grâce aux antécédents médicaux
- Pour poser le diagnostic, il est aussi possible de réaliser une ponction lombaire, qui va pouvoir détecter une augmentation de protéines dans le liquide céphalo-rachidien. Cette augmentation de protéine permet de valider la présence d’anticorps en trop grand nombre, et donc d’une maladie auto-immune
- un IRM est également envisageable, notamment pour prendre connaissance d’éventuelles lésions de la substance blanche
Quelle est l’évolution de cette maladie ?
- Précédemment, nous avons vu que la maladie possédait plusieurs stades. Cependant, il faut savoir que la SEP peut évoluer de manière imprévisible, et chaque patient ne connaîtra pas la même évolution
- Certaines formes bénignes n’évolueront jamais, alors que d’autres connaîtront des poussées de plus en plus fréquentes
- Malheureusement, les personnes qui sont atteintes des formes les plus graves de SEP voient leur espérance de vie chuter, de 7 à 14 ans. D’ailleurs, la moitié des décès ont lieu en raison de complication de la maladie