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Généralement, le diagnostic de la sclérose en plaque est du ressort du médecin spécialiste en neurologie. Dés la première poussée le neurologue peut déjà diagnostiquer la maladie avec seulement une IRM médullaire et ce depuis 2010. Pour cela, le pratiquant doit se baser sur un interrogatoire profond et étoffé, un examen clinique parfait et aussi sur d’autres investigations supplémentaires (IRM médullaire,ponction lombaire, des prises de sang ).
L’IRM médullaire est d’une importance majeure pour le diagnostic de la sclérose en plaque néanmoins la ponction lombaire et les prises de sang ne sont pas obligatoires lors de l’enquête diagnostique.
Comment établir un diagnostic fiable ?
L’interrogatoire est inévitable, car il renseigne le médecin avant même la première consultation l’existence de signes évocateurs de poussées, éventuellement des facteurs déclenchant ainsi que l’aspect héréditaire.
L’examen clinique sert à trancher sur la persistance ou non des symptômes causes par la poussée et leurs effets sur le quotidien du patient. Enfin, le neurologue peut aussi avoir une précision sur l’évolution de la maladie, à savoir s’il s’agit d’un cas évolutif avéré ou seulement une forme de poussée ou alors les deux en même temps.
La confirmation de la sclérose en plaque n’intervient qu’après les examens complémentaires. On entend par là :
- L’imagerie à résonance magnétique (IRM),
- la ponction lombaire,
- les prises de sang.
La sclérose en plaque ne fait pas partie des maladies psychosomatiques. C’est une maladie inflammatoire qui atteint le système nerveux central donnant des symptômes évoluant par poussées avec rémittence ou alors d’une forme progressive.
Une fois le diagnostic posé, le médecin peut exclure la forme psychosomatique après le constat d’anomalies neurologiques objectives révélées par la ponction lombaire et l’IRM.
Même en l’absence de facteurs déclenchant, des poussées peuvent exister. Par ailleurs, le stress ou une simple forte émotion peuvent déclencher le processus de poussées tout comme c’est le cas aussi dans d’autres maladies auto- immunes.
L’imagerie par résonance magnétique (IRM)
L’Imagerie a Résonance Magnétique(IRM) est un procédé technique permettant la réalisation des images partant d’un champ magnétique d’une très grande intensité. Il est considéré comme l’examen décisif pour le diagnostic de la sclérose en plaque et de son suivi, tant il facilite au neurologue la visualisation des régions lésées du système nerveux central causées par l’inflammation.
Le diagnostic de la sclérose en plaque déclaré après l’observation d’une dissémination des régions lésées dans l’espace, au moins deux lésions visibles à l’IRM dans des régions cliniques distinctes et aussi une autre dissémination dans le temps, c’est l’âge des lésions qui est considéré.
L’aspect des régions lésées révélées par l’IRM est déterminant sur l’age de ces lésions car il peut s’agir ou bien de lésions dites actives donc récentes ou alors des lésions plus anciennes donc des cicatrices. Nous pouvons donc aisément conclure que l’examen de l’IRM s’avère le plus judicieux pour le suivi de cette pathologie.
Qu’en est-il en pratique ?
L’examen à l’IRM ne provoque aucune douleur chez le patient : celui-ci est allongé sur une table qu’on introduit à l’intérieur d’une sorte de tunnel pour un temps variable précisé par l’opérateur de radiologie.