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Lorsque vous passez d’un état d’excitation à une dépression très forte en l’espace de quelques secondes, vous êtes sans doute confronté à un trouble bipolaire. Ce dernier atteint l’humeur et il y a donc différentes phases qui permettent de le caractériser. Il s’agit tout de même d’une maladie psychiatrique importante qui touche près de 2.5 % de la population.
Une définition du trouble bipolaire
Ce sont les adultes de moins de 25 ans qui sont touchés, elle devient à cet âge récurrente, mais elle peut aussi apparaître plus tard. Le bipolaire symptômes est toutefois caractérisés par plusieurs notions.
- Vous avez donc une exaltation de l’humeur, mais une phase la remplace et c’est un état dépressif qui prend la place.
- Vous subissez une augmentation de votre énergie et certains estiment qu’il s’agit d’une hyperactivité, mais rapidement, l’humeur diminue.
- Ces phases ne sont pas toujours identifiées, il y a des périodes où les troubles sont absents.
- Le maniaco-dépressif ne ressent pas forcément le besoin de dormir, il bouge beaucoup et le flot de paroles est aussi rapide.
- Les patients ont généralement une forte estime de leur personne, ils ont l’impression d’être très puissants.
- Lorsque cette hyperactivité disparaît, les symptômes sont totalement différents puisqu’ils jonglent avec la tristesse, la perte d’intérêt, l’énergie est très faible…
Le symptôme bipolaire est très problématique notamment au niveau social et affectif. Il est difficile de se rapprocher d’autrui et pendant les phases dépressives, les tentatives de suicide peuvent être identifiées.
Quelles sont les évolutions de la maladie ?
Une personne bipolaire peut avoir une phase « normale » pendant plusieurs semaines et un élément fait que les troubles sont à nouveau au rendez-vous. Même avec un traitement, les rechutes sont possibles, d’où l’intérêt d’avoir une surveillance très importante à cause de ce risque lié au suicide. D’autres complications sont à envisager :
- La maladie bipolaire entraîne souvent une augmentation des risques cardiaques. Les raisons sont toutefois méconnues, mais la consultation est primordiale, vous devez donc chercher un cardiologue.
- Des maladies hormonales et métaboliques sont également envisagées et à nouveau, les origines ne sont pas forcément connues.
Selon la définition bipolaire, l’espérance de vie est nettement inférieure par rapport à une personne qui n’est pas atteinte. La réduction est de l’ordre de 11 ans en moyenne. Comme les causes sont inconnues, les médecins ont plusieurs hypothèses comme des origines environnementales, génétiques…
Les traitements médicaux à privilégier
Malheureusement, il n’est pas facile d’être bipolaire et il est difficile de prévenir la maladie. Lorsque cette dernière se développe, vous n’avez qu’une seule solution, changer le quotidien pour qu’il soit moins problématique et tenter de stabiliser votre humeur. Les professionnels de la santé estiment qu’il faut pour lutter contre la bipolarité privilégier des nuits assez longues, de pratiquer une activité physique régulière, de limiter la consommation de certains produits comme l’alcool, le tabac… Vous devez aussi éviter les situations les plus stressantes.
- Les traitements ne s’attaquent pas au trouble bipolaire, mais davantage aux symptômes afin de les atténuer.
- Vous devez consulter plusieurs spécialistes pour que le suivi soit minutieux à savoir un médecin traitant, un psychiatre, un psychologue.
- L’hospitalisation est nécessaire lorsque les phases maniaques ou dépressives prennent de l’ampleur.
- Votre entourage doit être attentif afin de lutter contre les tentatives de suicide et demander dans certains cas de figure une hospitalisation rapidement.
- La thérapie cognitive semble porter ses fruits chez certaines personnes. Vous pouvez ainsi traiter aisément les épisodes aigus.
- La thérapie interpersonnelle peut aussi être nécessaire, 16 séances sont généralement préconisées.
Des médicaments peuvent aussi aider à réguler l’humeur, mais il faut une étude précise de votre profil pour identifier la meilleure molécule. Certains professionnels de la santé proposent des antipsychotiques, du lithium et des antiépileptiques. Il ne faut pas les coupler, mais définir le meilleur médicament en fonction du passé du patient, de ses antécédents médicaux, des différentes crises et surtout de la fréquence de ces dernières…