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Certaines maladies sont bénignes, mais d’autres sont particulièrement graves, c’est le cas de la maladie de Wilson. Cette dernière se traduit par l’apparition de cuivre au niveau du foie et du cerveau, mais d’autres organes peuvent être touchés. Si le patient n’a pas de traitements adaptés, l’issue peut être fatale. Nous vous proposons une présentation de ce problème de santé qui nécessite un diagnostic précis.
Pourquoi la maladie de Wilson se développe-t-elle ?
Le cuivre est nécessaire pour notre organisme et vous pouvez le trouver dans différents aliments du quotidien comme le chocolat, les champignons ou encore les noix, voire les fruits de mer. Votre corps en a donc besoin pour fabriquer des protéines qui sont primordiales pour son fonctionnement, mais lorsqu’un déséquilibre apparaît, une accumulation dans les différents organes devient problématique.
- Lorsque vous n’êtes pas touché par la maladie de Wilson, le cuivre est éliminé de l’organisme grâce à la bile, voire les urines.
- Si le foie ne réussit pas à accomplir sa tâche, la quantité devient de plus en plus importante, ce qui provoque une intoxication.
- Comme c’est le foie qui est censé le supprimer de votre corps, il est l’un des organes les plus touchés, car il n’arrive pas à l’évincer.
Vous pouvez effectuer des analyses notamment pour savoir si vous êtes porteur du gène qui entraîne ce dysfonctionnement. Vous avez donc compris que la maladie de Wilson peut se transmettre aux générations suivantes. Si vos parents ont été atteints, il y a de grandes chances pour que vous soyez également concerné par cette maladie qui reste rare. Une personne sur 90 sur le sol français serait touchée.
Les symptômes sont différents selon les organes
Nous avons pu constater que le foie était un organe touché, il n’est donc pas surprenant que les premiers symptômes se dévoilent dans cette zone. Les malades ont souvent des troubles digestifs, mais également une cirrhose. Chez les femmes, les médecins constatent des problèmes avec les menstruations, l’ossature devient douloureuse, vous pouvez être ciblé par une anémie ou des troubles du rythme cardiaque. Généralement, il est assez facile de reconnaître la maladie de Wilson, car un anneau orange apparaît dans les yeux. Ce phénomène quelque peu déstabilisant se produit chez 75 % des patients.
Il est formé par le cuivre qui est donc en excès dans votre corps, vous devez vous rendre chez l’ophtalmologue pour qu’il effectue un diagnostic, mais dans la plupart des cas, il est visible à l’oeil nu. Un autre organe est principalement atteint par cette maladie, il s’agit du cerveau.
- Des troubles neurologiques sont possibles.
- Vous pouvez constater des troubles de l’humeur.
- Les patients n’arrivent pas à s’exprimer convenablement.
- Elle entraîne parfois des tremblements, ce qui rend les déplacements assez difficiles.
Comment diagnostiquer la maladie de Wilson ?
Les professionnels de la santé doivent effectuer des analyses notamment pour connaître le taux de cuivre que ce soit dans le foie ou les urines. Pour le premier organe, l’intervention est un peu plus complexe puisque le médecin doit effectuer une biopsie à l’aide d’une aiguille. Si votre cerveau est atteint, une IRM est indispensable, car l’objectif consiste à identifier diverses anomalies. Si vous ou l’un de vos parents êtes diagnostiqué, les professionnels de la santé peuvent demander une analyse génétique pour savoir si la descendance a été touchée.
Dans ce cas, ils tentent de repérer le gène ATP7B. Comme nous l’avons précisé, la maladie de Wilson est particulièrement dangereuse, d’où l’intérêt d’avoir un traitement adapté. Les médecins tentent de faciliter l’élimination du cuivre avec l’aide de la trientine ou de la D-pénicillamine. Cette dernière est très efficace, mais elle présente de vrais effets secondaires qui peuvent rendre votre quotidien encore plus problématique. Généralement, les patients subissent des allergies pour les cas les moins graves ou une atteinte sanguine pour les diagnostics les plus conséquents.
La maladie de Wilson est très dangereuse surtout si les symptômes prennent de l’ampleur, les dégâts identifiés au niveau du cerveau sont généralement irréversibles.