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Les arrêts de travail pour cause de maladie sont de plus en plus fréquents en France et requièrent une attention particulière afin de respecter les formalités administratives et toute la procédure nécessaire.
Quelles sont les 10 maladies professionnelles ?
Les top 10 maladies les plus concernées par les arrêts de travail sont pour quelques-unes des maladies professionnelles ; désignées par le Code de la sécurité sociale dans un tableau, tandis que d’autres sont des maladies invalidantes qui n’y figurent pas, il s’agit de :
- Les troubles musculo squelettiques (TMS),
- Les cancers,
- Les intoxications,
- Les affections respiratoires ou cutanées,
- La dépression,
- La grippe,
- La gastro-entérite,
- La rupture des ligaments croisés,
- La lombalgie
- Un burn out.
La maladie professionnelle la plus répandue en France reste les troubles musculo squelettiques TMS, qui touchent les muscles ou les tendons des articulations mais ils affectent surtout le dos causant de nombreux maux nommés tendinite de l’épaule, tendinite du canal carpien, l’épicondylite, la lombalgie ou alors la névralgie sciatique.
Les TMS ainsi que beaucoup d’autres maladies d’affections ou d’intoxication entraînent un arrêt de travail car elles affectent les capacités physiques de l’employeur à présenter un rendement ce qui pénalise aussi bien l’entreprise que le salarié.
Quant aux maladies invalidantes ; qui demeurent peu connues aujourd’hui dans le monde professionnel, elles entraînent un arrêt de travail à cause de tous les effets de la maladie ainsi que de ses traitements mettant le travailleur en situation de difficulté à cause de séquelles physiques, de douleur, de fatigue ou à cause d’effets secondaires dû au traitement et cela peut même être causé par des troubles anxieux.
Quelle est la procédure d’un arrêt de travail pour cause de maladie en France ?
Les employeurs doivent apprendre à gérer les arrêts de travail en s’assurant de l’application de la procédure administrative, qui commence en informant l’employeur de l’absence, car il doit être avisé dans les plus brefs délais que ce soit par téléphone ou mail. Puis l’employé doit se rendre chez le médecin afin d’obtenir la prescription de l’arrêt de travail, pour déclarer ce dernier à la Sécurité Sociale sous 48 heure au maximum.
Dans le cas d’une prolongation de la durée de l’arrêt de travail, le médecin ayant prescrit l’arrêt initial est chargé de l’accorder à l’employé sinon le médecin traitant ou alors le remplaçant, ceci afin d’éviter des justifications supplémentaires quand il s’agit d’une attestation provenant d’un médecin totalement différent.
A la fin d’un arrêt de travail dont la cause est une maladie professionnelle, un accident de travail ou simplement, à la fin du congé de maternité, l’employé est obligé de passer le médecin du travail afin d’évaluer son aptitude à reprendre le travail.