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De nombreuses personnes peuvent être atteintes par la cystite qui correspond à une infection urinaire. Certains profils sont toutefois un peu plus touchés, c’est le cas des jeunes femmes puisque leur urètre est assez court. Cela favorise la prolifération des bactéries et notamment l’Escherichia Coli qui est à l’origine de ce désagrément. Nous vous proposons toutefois un guide sur les infections urinaires très détaillé qui concernent près de 6 millions de cas en France.
Qu’est-ce que la cystite ?
Il est important de noter qu’il s’agit sans doute de l’infection la plus courante, elle touche toute la population à savoir les hommes, les femmes et les enfants, l’âge n’est donc pas un facteur aggravant. Comme nous l’avons précisé, les adolescentes par exemple sont un peu plus sujettes à ce problème à cause de leur urètre qui est relativement court. Cela favorise ainsi l’inflammation de la vessie.
- Les bactéries qui se retrouvent sur la vulve peuvent migrer aisément, car l’urètre ne mesure pas plus de deux centimètres.
- La vessie est alors atteinte très rapidement par ces bactéries, ce qui entraîne une infection.
- Dans la plupart des cas, les bactéries intestinales sont à l’origine de cette infection urinaire.
- Il suffit généralement d’une bonne hydratation pour que cette infection soit soignée.
- Vous pouvez également vous passer d’un traitement, mais lorsque les symptômes s’aggravent, un médecin pourra vous prescrire des antibiotiques.
Il est important de rappeler que ce médicament n’est pas nécessaire pour les virus, mais il devient primordial dans le cadre d’une infection puisque les antibiotiques traitent directement les bactéries.
La cystite : quelles sont les causes ?
Plusieurs cas de figure sont connus, mais le plus problématique concerne les personnes qui se retiennent de plus en plus. Généralement, celles qui travaillent derrière un ordinateur « oublient » de se rendre aux toilettes et remettent à plus tard ce petit passage important, car avec les dossiers et le travail, l’envie est de moins en moins forte. Cette attitude est très problématique puisqu’elle favorise l’apparition des bactéries qui prolifèrent plus rapidement. De ce fait, il est judicieux de ne pas se retenir d’uriner, il faudrait évacuer les urines dès que l’envie est ressentie. Il faut noter que plusieurs bactéries sont à l’origine de ce problème de santé.
- L’Escherichia Coli qui fait souvent la Une des médias est responsable dans 90 % des cas des infections urinaires.
- Les médecins constatent que d’autres bactéries sont identifiées à savoir Protéus mirabilis, Klebsiella pneumoniae et enterobacter.
- Dans moins de 20 % des diagnostics, c’est le Staphylococcus saprophyticus qui est à l’origine.
- Cette seconde bactérie est surtout diagnostiquée chez les jeunes femmes, elle est par conséquent beaucoup plus rare pour les femmes matures et notamment après la ménopause.
Au cours des nombreuses études, les scientifiques ont montré que d’autres bactéries pouvaient être à l’origine des problèmes de santé que ce soit chez les femmes, les hommes ou encore les enfants. Vous pouvez donc être la cible des Pseudomonas ou des Streptocoques. Vous connaissez désormais la cause de la cystite, mais il est important de préciser que les infections peuvent être favorisées par votre mode de vie. En effet, l’hygiène est souvent problématique lorsqu’elle est excessive, elle est alors aussi nocive que l’absence. Certains savons peuvent irriter notamment la vulve et la flore vaginale, le risque de souffrir d’une infection urinaire est donc plus important. Une cystite hormonale n’est pas à exclure, car les médecins estiment que certaines périodes sont plus propices.
De ce fait, les femmes qui sont enceintes ou après la grossesse, voire après la ménopause sont un peu plus sujettes puisque les infections urinaires se développent plus aisément.
Certains facteurs sont assez problématiques
Vous pouvez désormais répondre à cette question : qu’est-ce qui provoque une cystite ? Vous cherchez toutefois des informations complémentaires concernant l’environnement. En effet, certains facteurs peuvent faciliter le développement de ces infections urinaires. Les patients sont alors concernés par des cystites récidivantes, cela concerne également plus les femmes que les hommes toujours pour cette question anatomique. Si vous avez été hospitalisé pendant plusieurs jours, il est aussi possible que ce problème soit identifié notamment chez les personnes âgées qui sont un peu plus fragiles. Nous pouvons lister plusieurs facteurs à l’origine de ce problème de santé :
- Vous l’aurez compris à travers ces premiers paragraphes, les femmes sont davantage touchées, il faut donc être vigilant.
- Les rapports sexuels peuvent être problématiques puisque la cystite est favorisée à cause de la pénétration.
- Il ne s’agit pas d’une MST ou d’une IST, mais il est conseillé d’uriner après un rapport sexuel non protégé, cela permet aux bactéries de ne pas se retrouver dans la vessie.
- Lorsque vous vous rendez aux toilettes, il faut éviter de s’essuyer de l’arrière vers l’avant, les matières fécales peuvent alors atteindre la vulve, ce qui facilite aussi la prolifération des bactéries.
- Les bactéries intestinales dans ce dernier cas de figure peuvent contaminer le méat urinaire.
- Si vous utilisez des spermicides, le risque est aussi un peu plus élevé.
- Des professionnels de la santé ont constaté que la cystite était favorisée à cause des vêtements trop serrés ou ceux conçus avec des matières synthétiques.
- Ne réalisez pas des douches vaginales afin de ne pas déstabiliser la flore.
Comment lutter contre la cystite ?
Vous pouvez désormais apporter une réponse précise à cette interrogation : quelles sont les causes de la cystite ? Toutefois, il est important de préciser que la déshydratation n’est pas à négliger. En effet, l’infection urinaire se développe plus facilement lorsque la consommation d’eau quotidienne n’est pas celle préconisée. Il est conseillé de boire près de 1.5 litre par jour et privilégiez l’eau classique et non les boissons aromatisées, les sodas… L’hydratation est importante, car elle permet à l’urine de ne pas stagner dans la vessie et les bactéries sont alors évacuées beaucoup plus facilement. Il est alors plus difficile d’être infecté et cela est valable pour tous les âges. Toutefois, les enfants ainsi que les seniors n’ont pas toujours le réflexe de boire la quantité recommandée.
Deux conseils sont alors à prendre en compte : pensez à boire près de 1.5 litre d’eau par jour et urinez dès que l’envie est au rendez-vous. Avec ces deux indications, vous devriez réduire de manière significative les infections urinaires. Certaines études ont également pu montrer que la canneberge avait des avantages à ne pas négliger, elle permettrait aux bactéries de ne pas coloniser les parois de la vessie.
Dans tous les cas, lorsqu’une infection urinaire est identifiée, il faut impérativement s’hydrater et pour éviter les récidives, il est judicieux de conserver cette habitude.
Quels sont les symptômes ?
Certaines personnes peuvent ressentir des douleurs aux reins, une infection peut également être accompagnée d’une forte fièvre. Ce paragraphe devrait toutefois vous apporter tous les éléments que vous souhaitez si vous cherchez à apporter une réponse à cette question : quels sont les symptômes de la cystite ?
- Généralement, les symptômes se développent très rapidement et cela n’est pas impacté par les causes de la cystite.
- Vous ressentez alors des douleurs en urinant et les brûlures sont souvent très violentes.
- Dans le bas du ventre, il y a souvent une sensation désagréable liée à un « poids ».
- Vous avez souvent besoin d’uriner.
- Certaines personnes évacuent également beaucoup d’urine même si elles se rendent souvent aux toilettes.
- Certaines urines peuvent être nauséabondes et colorées.
- Lorsqu’elles sont troubles avec des traces de sang, vous devez impérativement vous rendre chez le médecin.
Dans la plupart des cas, les douleurs dans le dos ou les reins ne sont pas identifiées pour une infection urinaire classique de la vessie. La fièvre est également absente. Lorsque ces deux symptômes sont identifiés, vous êtes face à une pyélonéphrite.
Certaines maladies favorisent la cystite
La maladie de la prostate favorise généralement la venue de cette cystite, il s’agit d’une cause au même titre qu’un cancer ou d’un adénome. La vessie ne peut alors plus se vider comme il se doit et cela entraîne la prolifération des bactéries. Quelques maladies sont à pointer du doigt comme les malformations de l’appareil urinaire, la sclérose en plaques, le diabète…
Qu’est-ce que la pyélonéphrite ?
Si une infection urinaire sans symptôme n’est pas forcément problématique, la douleur dans le bas du dos avec de la fièvre doit vous alerter rapidement. Le médecin demande dans ce cas de figure un examen cytobactériologique pour les urines, une échographie des reins peut aussi être nécessaire. Plusieurs symptômes sont également à connaître :
- Une pyélonéphrite sans fièvre est parfois accompagnée d’une envie d’uriner très fréquemment.
- Des troubles digestifs sont à prévoir comme des nausées, de la diarrhée et même des vomissements, voire des ballonnements.
- La cystite et la pyélonéphrite sont donc liées, mais il y a toutefois une différence puisque la seconde est accompagnée par de la fièvre dans la plupart des cas. Elle est supérieure à 38.5 degrés.
- La douleur rénale peut aussi être associée à des frissons, vous avez donc un malaise général.
Le médecin peut alors préconiser dans ce contexte une bandelette urinaire et un bilan sanguin notamment pour savoir si une infection généralisée n’est pas identifiée. L’ECBU (examen cytobactériologique des urines) est indispensable. Il permet de montrer la présence des globules blancs et des germes. Avec les résultats, le professionnel de la santé peut connaître la bactérie en cause dans cette cystite et les antibiotiques les plus efficaces. Même si les frissons et la fièvre sont absents, le médecin propose souvent une échographie des reins et des voies urinaires.
- Cet examen un peu plus poussé est demandé lors d’une pyélonéphrite très douloureuse, elle est décrite comme aiguë.
- Il est aussi nécessaire lorsque les antibiotiques n’ont pas eu l’effet escompté après un traitement de trois jours.
- Le médecin recherchera alors un éventuel obstacle dans les voies urinaires.
Vous connaissez désormais quels sont les symptômes d’une pyélonéphrite, mais sachez qu’une complication est tout à fait possible. Une injection d’iode que l’on nomme uroscanner est souvent nécessaire afin d’éviter un abcès rénal dont les conséquences peuvent être très problématiques sur la santé.
Les traitements à envisager
À travers cet article, vous avez pu apprendre les causes de la cystite, la signification de cette douleur dans le bas du dos et au niveau des reins, vous avez obtenu une définition précise de la pyélonéphrite avec ou sans fièvre. Vous êtes en mesure de connaître ce qui provoque une infection urinaire, il est donc l’heure de vous renseigner sur les traitements à envisager. Dans les différentes rubriques, nous avons donné quelques pistes intéressantes. Il faut toutefois savoir comment reconnaître une cystite afin d’identifier la solution la plus adaptée. Un examen est aussi judicieux et il est réalisé avec des bandelettes.
- Il suffit de tremper la bandelette dans les urines et de patienter quelques minutes.
- Vous avez une échelle de couleur, cela permet de jauger l’infection.
- Les résultats peuvent alors être négatifs, il faudra chercher d’autres causes.
- Lorsqu’ils sont positifs, le médecin vous proposera alors l’un des traitements.
Nous pouvons désormais évoquer les solutions à envisager, mais sachez qu’il y a souvent un traitement en monodose, de 3 ou 5 jours.
- Vous devez vous hydrater régulièrement au cours de la journée avec de l’eau seulement. Evitez les sodas, les boissons sucrées et l’alcool.
- Les antibiotiques sont souvent prescrits sur une durée de 5 jours au maximum.
- Lorsque les symptômes ne sont pas très graves, les médecins préconisent le fosfomycine trométhanol, vous devez donc prendre une seule dose.
- En fonction des examens, le pivmécillinam est souvent au rendez-vous pendant un délai de 5 jours.
- Pour un traitement de 3 jours, les médecins s’orientent plus facilement vers le ciprofloxacine ou l’ofloxacine.
- Il est conseillé d’éviter l’utilisation des tampons et de tous les corps étrangers pendant la présence des symptômes.
- Les rapports sexuels doivent aussi être évités afin de ne pas aggraver la situation à cause de la prolifération des germes.
Lorsque le traitement est terminé, les médecins n’effectuent pas un contrôle spécifique, les symptômes disparaissent, mais pour éviter une récidive, la meilleure solution consiste à boire. Vous savez désormais comment se déclenche une cystite, il serait dommage d’être la cible d’un nouveau problème. Vous disposez de tous les éléments pour éviter ce problème de santé qui peut avoir des complications plus ou moins graves au niveau des reins s’il n’est pas soigné convenablement.