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Lorsque la vie prend une tournure différente de celle que l’on aurait aimée, un avortement médicamenteux s’impose. Cette intervention doit être réalisée en respectant bien sûr des conditions précises. De plus, il y a des risques que vous devez connaître, mais il est aussi préférable de supprimer quelques idées préconçues. En effet, l’IVG est totalement différente de la pilule du lendemain et vous devez également savoir combien de temps pour avorter.
Quel est le déroulement d’une IVG ?
Pour diverses raisons, les femmes ainsi que les couples ne veulent pas conserver cet enfant. Il est alors possible en France de procéder à une IVG médicamenteuse et le déroulement doit être respecté à la lettre pour qu’elle puisse réussir.
- Un premier rendez-vous doit être pris avec un gynécologue pour que le premier médicament puisse être administré.
- L’interruption se produit réellement lorsque le second comprimé est donné et il doit intervenir au maximum 48 heures après le premier rendez-vous.
- Cette seconde administration peut être réalisée à la maison si la patiente l’accepte et que toutes les conditions sont réunies.
- Dans certains cas, une personne peut vous accompagner à l’hôpital, car cette IVG reste une épreuve souvent difficile même si elle a été réfléchie avec rigueur.
Lors de la première étape, vous ne devriez pas constater de changements majeurs comme des saignements. Ces derniers sont possibles, mais ils sont extrêmement rares. Par contre, ils sont obligatoires après la seconde étape puisque la grossesse est interrompue. Vous n’êtes pas seule face à cette décision, car un contrôle est proposé sous 15 jours notamment pour savoir si la grossesse a été stoppée. Deux solutions sont à envisager : la prise de sang traditionnelle ou une échographie.
Les conditions pour cette interruption
En fonction du stade de la grossesse, il n’est pas toujours possible d’envisager cette solution, car le délai IVG n’est pas respecté. Il est donc préférable d’éviter un avortement par médicament afin d’adopter une autre technique. Pour celle-ci, vous avez jusqu’à la 7e semaine d’aménorrhée, soit près de deux mois de grossesse. Ce laps de temps est préconisé pour les femmes qui souhaitent la stopper à la maison, mais comme nous l’avons précisé, il est aussi possible d’opter pour un séjour à l’hôpital qui reste bref.
Dans ce cas de figure, les professionnels peuvent procéder à une IVG même à la 9e semaine d’aménorrhée. Lorsque les deux délais n’ont pas pu être respectés pour diverses raisons, il est préférable de s’informer pour savoir jusqu’à quand peut-on avorter. Selon la loi, une intervention chirurgicale qui est proposée lorsque les médicaments ne sont plus possibles doit être réalisée avant la 14e semaine en se basant sur le premier jour des dernières règles. Au-delà, il faudra mener à terme la grossesse et envisager d’autres solutions.
Les risques et les effets indésirables
Vous connaissez désormais le délai IVG médicamenteuse et le délai légal avortement, mais elle n’est pas sans risque. Vous devez vous renseigner puisqu’il existe des contre-indications. En effet, les personnes qui ont une insuffisance hépatique ou rénale ne peuvent pas adopter cette technique. Cela est aussi valable pour les patientes qui ont une anémie jugée sévère. D’autres facteurs peuvent pousser un médecin à renoncer à cette IVG si la patiente se trouve dans un état psychologique préoccupant.
Il y a également des effets indésirables pour ce médicament pour avorter.
- Des douleurs abdominales qui sont plus ou moins marquées en fonction des femmes.
- Les saignements peuvent être légers ou intenses.
- Ces pertes peuvent être identifiées même deux semaines après l’intervention.
- Des troubles digestifs ne sont pas à exclure, les patientes souffrent de diarrhées et même de nausées.
- Dans certains cas, d’autres symptômes se développent comme des sueurs froides, des frissons et même de la fièvre.
Il est judicieux de consulter un professionnel de la santé pour énoncer tous les effets indésirables, il pourra vous prescrire un traitement pour les atténuer.